{{ $value }} Cultures hybrides: œvres de Mexico et de Montréal
OBORO
Commissaire: Valérie Lamontagne
Vernissage: samedi le 19 avril à 16h
L’exposition «Cultures hybrides : œuvres de Mexico et de Montréal» révèle les similitudes et les particularités de la manière dont les jeunes générations issues de deux milieux urbains différents développent l’art aujourd’hui. Les artistes présentés dans cette exposition sont similaires en ce sens que nombre d’entre eux établissent des passerelles et mélangent différentes pratiques artistiques. La plupart d’entre eux s’adonnent à l’écriture et à la conservation tout en continuant à faire de l’art, tandis que divers médiums (tels que la peinture, la photographie, l’installation et la sculpture) s’entremêlent souvent dans leur production. En outre, les artistes de Montréal et de Mexico ont tendance à s’identifier à plus d’une racine culturelle et sont intéressés à participer à une culture au-delà d’une ville ou d’un pays spécifique.
D’un point de vue esthétique, leur travail séduit par l’excès de luminosité, de couleur, de pathos, d’esprit, d’humour, de perversité, de sexisme, d’intimité et d’audace. Ces artistes travaillent avec l’urgence de populariser l’objet d’art – de faire de l’art avec des objets et des images de la culture populaire facilement accessible – d’une manière que l’on pourrait qualifier d'»exagérée». Les préoccupations humaines telles que le conformisme sexuel, l’éthique des marchandises, le mythe de la beauté, les angoisses liées à la violence, à la maladie et à l’avenir de l’humanité sont abordées d’une manière iconique et souvent colorée, ou du moins qui attire l’attention. Ces artistes ne prétendent pas avoir les réponses aux questions qu’ils posent, mais se contentent de formuler un malaise qui existe aujourd’hui au Mexique et à Montréal. Ils s’inscrivent dans une volonté de rendre plus accessible la codification de l’art, ce qui pourrait être qualifié de salir l’art, d’une part, mais aussi de lui donner une importance sociale démesurée. Ce type d’art outsider – l’art qui travaille à partir des matériaux mis au rebut de la haute culture – constitue un point focal intéressant pour cette anxiété de fin de siècle présente dans les deux cultures.
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